Synthese de kits de Survival Wiki.
La préparation à la survie – le matériel
Lorsqu'on parle de préparation à la survie, on parle en fait de trois choses bien distinctes :1. la préparation mentale (les connaissances pratiques et techniques, la connaissance de soi, les capacités à gérer son stress, la robustesse psychologique, la rusticité, etc.)
2. la préparation physique (la condition physique, bien sûr, mais aussi l'acclimatation au chaud, au froid ou à l'altitude, notre système immunitaire, les vaccins, etc.)
3. la préparation matérielle (les outils qui deviendront, de fait, l'extension et le multiplicateur de notre mental et de notre physique, et qui feront parfois la différence si une situation part de travers)
Lorsque, pour une raison ou une autre, on se retrouve à devoir se débrouiller par ses propres moyens dans une situation critique dans la nature, le mental, le physique et le matériel peuvent tous faire une énorme différence. Celui des trois qui est sans doute le plus facile à obtenir et qui est, quoi qu'on en dise, souvent le moins critique : la préparation matérielle.
Dans les faits, la plupart des randonneurs qui partent pour une ballade d'une journée, en France, ne transportent pas d'équipement, outre une bouteille d'eau, un pique-nique et, dans le meilleur des cas, un téléphone portable. Pour une petite balade, sur sentier balisé, où le portable passe et où il fait grand beau, pourquoi pas... et encore... au moindre pépin vous obligerez les secouristes à venir vous sortir d'embarras. Certains randonneurs, plus prudents (ou ayant besoin d'une marge de liberté plus grande que celle offerte par les GR de basse altitude), prennent tout de même la précaution d'emmener avec eux un « fond de sac », comprenant quelques pièces d'équipement qui pourront leur faciliter la vie si la randonnée s'étire pour une raison quelconque. Quoi qu'il en soit, un kit de survie est un peu comme une corde d'escalade : un peu encombrant jusqu'au moment où on en a subitement besoin.
Un bête briquet, parfois, suffit à faire la différence entre une nuit d'hiver relativement confortable, passée auprès du feu, et une nuit où, après avoir épuisé ses dernières réserves d'énergie à grelotter de toutes ses forces, on se réveille mort d'hypothermie au petit matin... C'est de ces quelques pièces d'équipement critique dont je veux vous parler dans cet article. Ces quelques centaines de grammes qui font parfois la différence entre une victime un survivant... entre un drame morbide et une histoire sympa qu'on racontera pour impressionner les petits enfants et en ayant le luxe, puisqu'on est vivant, de voir leurs yeux s'ouvrir tous grands...
Sans vouloir asséner bêtement à ce stade une liste, voici plutôt des éléments pour que vous puissiez assembler vous-même VOTRE matériel de survie, en fonction de VOS besoins, de VOTRE environnement et de VOS activités Un « kit » de survie est une chose éminemment personnelle, et dépendante du contexte. Chaque personne a des besoins spécifiques, des préoccupations et des capacités différentes. Certaines personnes développent des techniques très personnelles pour subvenir à leurs besoins de base sur le terrain, et utilisent du matériel spécifique pour ce faire. Et c'est très bien comme ça. Cette immense diversité dans les besoins de chacun est sans doute l'une des raisons qui me font autant détester les kits de survie vendus dans le commerce... Non seulement sont-ils souvent composés d'éléments de très mauvaise qualité, mais aussi sont-ils nécessairement « standard », et donc par définition mal adaptés à l'immense majorité des gens. Ils offrent, en prime, un sentiment infondé de sécurité aux gens qui les achètent, ce qui s'avère parfois dangereux... A quoi doit servir un kit de survie ?
Avant de choisir un outil, il faut bien sûr savoir ce que l'on devra en faire. Quelle est la tâche à accomplir. Le kit de survie, comme son nom l'indique, devra vous aider à survivre (alors ça c'est un scoop !)... Mais survivre à quoi ? On retombe, comme toujours, sur la bonne vieille règle des trois, qui dit qu'on survit :
- trois secondes avec la connerie (non, il n'y a pas vraiment de matériel contre ça...)
- trois minutes sans oxygène dans nos centres vitaux (ce qui suppose des voies respiratoires ouvertes, une respiration efficace, un coeur qui bat et du sang à pomper...)
- trois heures sans régulation thermique en climat extrême (feu, vêtements, abris, ombre, eau, etc.)
- trois jours sans eau (trouver, stocker, purifier l'eau)
- trois semaines sans manger (est-ce vraiment une priorité ?)
Votre kit, votre corps et vos connaissances mises ensemble, donc, doivent idéalement vous aider à couvrir tous ces besoins de base. Qu'est-ce qui risque réellement, dans le contexte, de me priver de mon transport d'oxygène ? Qu'est-ce qu'il me faut pour pouvoir boire ? Comment pourrai-je conserver ma température centrale à 37°C de jour comme de nuit, en déplacement comme à l'arrêt ? Etc. Posez vous simplement ces questions, trouvez des solutions fiables, et si elles nécessitent l'emport de matériel... emportez !
Mis à part la règle des trois, un kit de survie doit pouvoir aider à maintenir vos capacités intactes, ou à les retrouver le cas échéant... et quatre choses sont particulièrement importantes à conserver ou à retrouver si on est loin de tout :
- conscience / intelligence
- vision (notre sens principal... très utile !)
- mobilité (si on ne peut plus bouger, on est mal !)
- dextérité manuelle (motricité fine)
Selon le lieu, la saison, les activités que vous pratiquez, votre physionomie, vos habitudes et vos connaissances, vous trouverez des réponses complètement différentes à toutes ces questions. Et TANT MIEUX ! Un kit, ça change sans arrêt. C'est vivant, changeant, et toujours en évolution. Entre l'hiver et l'été, entre la montagne et la plaine, entre le Québec, la France, la Suisse et la Chine, les contextes changent, le climat change. Les besoins changent. Les lois changent...
Les différents types de kits
Les kits doivent apporter une réponse matérielle adéquate à une gamme de situations envisageables… lesquelles sont très vastes ! On distinguera dès lors classiquement plusieurs types de kit :- l'EDC ou Every Day Carry est l'équipement qu'on porte dans la vie de tous les jours ;
- le SDC ou Some Day Carry est l'équipement qu'on porte dans un contexte plus exceptionnel : randonnée, voyage… ;
- le BOB ou Bug Out Bag est l'équipement qu'on garde de coté pour pouvoir faire face à une situation critique, par exemple pour quitter rapidement son domicile en cas de catastrophe naturelle (inondations, incendies, séismes, etc.). Il s'agit du kit le plus volumineux, car devant permettre à une personne, voire à une famille entière, de tenir plusieurs jours sans ravitaillement vital.
- le kit que l'on porte sur soi sans jamais s'en séparer (sauf peut-être sous la douche). On arrive à l'oublier lorsqu'on le porte ;
- le kit que l'on emporte dans son sac à dos, dans une sacoche, jamais très loin de nous.
Qu'est-ce, donc, qui fait la différence entre un bon kit de survie et un mauvais ?
[[1.]] D'abord, un bon kit de survie est un kit qu'on transporte avec soi sur le terrain. Inutile de rassembler le meilleur équipement du monde dans un sac si c'est pour le laisser chez soi parce qu'il est trop lourd... Il faut donc que votre kit soit suffisamment petit et peu encombrant pour que vous puissiez l'emmener partout avec vous lors de vos périgrinations. Idéalement, il doit tenir dans les poches de votre pantalon, ou presque... et se faire oublier ! Pour arriver à cela, il faut trouver des pièces d'équipement légères, et surtout celles qui seront les plus polyvalentes possible. Evitez le matériel qui ne sert qu'à une seule chose. Prenez des trucs multi-fonction, et qui vous permettront d'utiliser votre cerveau pour bricoler des solutions à vos problèmes.
[[2.]] Un bon kit de survie est un kit qu'on a assemblé soi-même, en fonction de ses besoins spécifiques, de ses connaissances, de sa condition physique, de son environnement... Vous êtes la personne qui vous connaissez le mieux. Vous êtes la personne qui savez le plus précisément où vous irez crapahuter. En assemblant votre kit vous-même, vous pourrez donc le construire sur mesure, en fonction de vos besoins à vous.
La plupart des éléments de mon kit de survie sont des outils très simples (couteau, briquet, bandana, poncho...), que l'on trouve un peu partout à des prix généralement raisonnables. Beaucoup des items que je transporte sont d'ailleurs « faits maison » (allume-feux, sifflet...). On peut, avec un peu de bricolage, non seulement assembler soi-même son kit, mais même en fabriquer certaines pièces sur-mesure. Tout cela permet de connaître son kit de manière très personnelle, ce qui augmente d'autant plus la confiance qu'on lui porte comme notre capacité à l'utiliser correctement.
[[3.]] Un bon kit de survie contient des éléments de bonne qualité, robustes, efficaces, et durables. Après m'être perdu à cause de boussoles paresseuses, après avoir cassé une scie-fil après 30 secondes d'utilisation, après avoir détordu des tire-bouchons et plié des lames de canif, j'ai dû me résoudre à acheter du matériel de bonne qualité... et je ne le regrette absolument pas. D'ailleurs, certaines pièces d'équipement d'excellente qualité sont également peu coûteuses. On ne me fera jamais dire qu'un simple Opinel bien entretenu ne vaut pas son pesant d'or, ni qu'un Mora suédois n'est pas une pure merveille... pourtant ces deux couteaux peuvent être achetés pour moins de dix euros. Comme réchaud, en randonnée, j'utilise un petit brûleur à alcool que j'ai fait moi-même avec des canettes en aluminium (c'est un P3RS, merci Peyo !)... De même, certains sacs poubelle de jardin sont plus durables que bien des ponchos offerts dans les stations essence... Bref, en cherchant bien et en bricolant un peu, on peut monter un excellent kit à relativement peu de frais. À l'inverse, on peut dépenser des sommes astronomiques et se retrouver avec de l'équipement inutilisable... Le prix de l'équipement n'est pas un gage de qualité. Mais parfois, tout de même, il faut mettre le prix.
[[4.]] Un bon kit de survie, ensuite, est un kit qu'on sait utiliser, et qu'on a testé soi-même sur le terrain. La réalité du terrain est toujours plus complexe et plus tordue que ce que peuvent imaginer les ingénieurs, designers et autres inventeurs qui nous pondent les pièces d'équipement qu'on trouve sur le marché. Certaines pièces d'équipement n'ont de toute évidence jamais été testées dans des situations réelles, et se révèlent d'une inefficacité totale dès qu'on les sort de leurs labos originels... Outre le fait de s'assurer que notre équipement fonctionne, en testant son matériel on s'entraîne aussi à l'utiliser, ce qui est absolument indispensable.
[[5.]] Un bon kit de survie contient des éléments simples, et faciles à utiliser. Dans les situations d'urgence, nous perdons grosso modo la moitié de nos points de Q.I., et l'essentiel de notre motricité fine. Bref, les situations de survie, typiquement, sont de très mauvais moments pour essayer de comprendre comment fonctionne quelque chose, ou pour manipuler minutieusement des petits objets (surtout dans le noir, avec les doigts gelés, en frissonnant)... Les pièces d'équipement simples et peu spécialisées (comme un couteau à lame fixe, un poncho, de la ficelle ou un bandana) acquièrent donc une valeur toute spéciale dans ces moments. Plus un outil ou une pièce d'équipement est simple, et moins elle sollicite notre motricité fine, ce qui est un avantage indéniable en survie. Si les massues de nos ancêtres sont restées à la mode pendant des millions d'années (pour finalement être célébrées dans le cadre d'un étrange culte semi-religieux que les états-uniens appellent « baseball »), ça n'est pas pour rien. La massue est l'archétype de l'outil de survie idéal : simple, fiable, d'une efficacité brutale, et ne sollicitant ni notre intelligence, ni notre motricité fine. Lorsque vous avez un choix à faire entre deux pièces d'équipement, choisissez donc, réalistement, celle qui a le plus de points commun avec une bonne vieille massue... Le plus simple, le plus efficace, le plus facile à utiliser (pour vous), le plus robuste. Les pièces d'équipement de type « massue », loin d'être un choix démontrant un manque d'intelligence, sont une approche réaliste. Elles sont par ailleurs d'autant plus intéressantes qu'elles nous permettent un éventail beaucoup plus larges d'utilisations « originales », qui diffèrent parfois grandement de leurs applications d'origine. À titre d'exemple, je dirais qu'on peut très bien utiliser un bandana pour égoutter des pâtes, mais qu'une passoire fait une bretelle de sac à dos plutôt médiocre. De même, un simple bâton de marche peut servir de bras de levier, de grattoir, de point d'appui pour un abri, de béquille, de perche pour faire tomber les pommes ou pour écarter les ronces (et accéder à cette belle grosse mûre bien juteuse sans se piquer)... voire de bois de chauffage (vécu !). Je conserve précieusement, dans mon portefeuille, un petit bout de papier. C'est un cadeau de ma tendre moitié. Il fait cinq centimètres sur deux, et il est finement décoré d'une tache grise rappelant subtilement la forme d'une mouette. Le papier (fait à la main) est d'une qualité extrême. Quand on le déplie, on découvre quelques mots, magnifiquement calligraphiés et parfaitement lisibles, tracés à l'encre de chine : « La simplicité vient avec la pratique. »
[[6.]] Un bon kit de survie doit tenir compte de notre niveau de préparation physique. Ainsi, pour une personne comme moi qui s'entraîne à boire de l'eau douteuse toute l'année, et qui oblige son corps à s'acclimater au froid comme à la chaleur, certaines pièces d'équipement sont moins indispensables... De même, un athlète d'endurance de haut niveau, maigre et affûté, aura plus vite besoin de manger que moi qui suis plutôt enrobé. Etc, etc. Connaissez-vous vous-mêmes...
[[7.]] Un bon kit de survie doit tenir compte de votre niveau de préparation mentale. Nous ne sommes pas tous des guerriers rustiques qui mangent des larves et chassent le crocodile à mains nues... heureusement ! Nous n'avons pas tous envie de cautériser nos plaies avec un fer rouge, et nous ne sommes pas tous prêts à passer une nuit en position foetale dans un baudrier, les pieds sur une micro-prise avec 500m de vide sous les fesses. Et c'est très bien comme ça. Même si on travaille sur soi-même, certaines choses nous font peur, certaines choses nous répugnent, certaines choses nous semblent impossibles. Nous ne sommes pas tous prêts à outrepasser certaines limites, certaines conventions, certaines aversions. Très bien ! Simplement, il faut en être conscients, et adapter notre préparation (comme nos sorties et notre niveau d'engagement) en fonction de tout cela.
Les strates
Les gens qui viennent me voir, en stage, viennent souvent pour apprendre à se débrouiller sans leur sac à dos. Partant du principe qu'ils sont en randonnée ou en expédition, loin de tout, et qu'ils se retrouvent séparés de leur sac pour une raison X ou Y (perte, vol, etc.), ils veulent apprendre à survivre « sans rien ».
Evidemment, je leur apprends s'ils le souhaitent à faire du feu par friction, à tailler les silex, et à tanner des peaux pour se faire du paléo-gore-tex... mais je leur apprends surtout à avoir AUSSI de l'équipement sur leur personne, et pas uniquement dans le sac à dos.
De fait, j'organise mon équipement en strates plus ou moins redondantes selon mes besoins du moment :
- niveau 0 : mon cerveau et mon corps, suffisamment vêtus pour rester inactif sans trop d'inconfort.
- niveau 1 : j'ajoute un tout petit couteau, un petit briquet, une petite boussole, de l'argent... 50g de matériel pendus autour de mon cou. Ce petit kit ne me quitte pratiquement jamais.
- niveau 2 : les grigris qui sont dans mes poches, à savoir un canif et/ou une pince multifonction, un bandana/mouchoir propre, un briquet, du chatterton (enroulé sur une vieille carte de téléphone), une petite pelotte de ficelle, un tube de sérum physiologique (pour rincer un oeil ou nettoyer une petite plaie) ma montre/altimètre, une petite lampe LED, mon portable, etc. Environs 200g de babioles qui me servent au quotidien !
- niveau 3 : un kit de survie proprement dit... de quoi tenir dehors 24h, à savoir surtout une couverture de survie, un fire-steel et un allume feu, une petite frontale, un gros couteau ou une petite hachette, une gourde et des pastilles de purification d'eau, un poncho, un bonnet de laine, etc. Grosso modo, c'est le même matériel que j'emporte pour une sortie à la journée, et ça tient dans une petite sacoche. En rando, si je pose mon sac, je garde au moins ce petit kit sur moi... surtout si je m'éloigne du campement.
- niveau 4 : le matériel de randonnée/expé, soit mon sac à dos avec duvet, réchaud, gamelle, nourriture, tarp, etc.
Proposition d’objets usuellement intégrés à des kits
Sans vouloir imposer un « équipement standard » qu'on porterait tantôt autour du cou (neck kit), autour de la taille, dans les poches, dans le sac à dos ou autres, la synthèse suivante se contente de rassembler en un même endroit le fruit de réflexions de nombreux adeptes de la survie. Les équipements sont rassemblés par thèmes, du plus important au plus secondaire (cf. la règle des 3 en survie).Le principe même du wiki encourage les lecteurs à enrichir cette synthèse !
Note important : la plupart des objets sont multifonctions. Ils sont listés ci-dessous dans la catégorie qui répond à la plus haute priorité. Dans une catégorie donnée
Trois minutes sans oxygène dans nos centres vitaux (ce qui suppose des voies respiratoires ouvertes, une respiration efficace, un coeur qui bat et du sang à pomper...) La catégorie est étendue à des objets moins cruciaux mais relevant du chapitre soins
- Bandana, cheche (pansement compressif, écharpe pour bras cassé)
- Stylo bic (ces stylos sont conçus spécialement pour pouvoir faire des trachéotomies avec)
- Kleenex (faire un pansement, se moucher…)
- Papier hygiénique (faire un pansement, se moucher, hygiène intime…)
- Compresses (5x5)
- Pansements (6x2, 12x7, 1x4, 3x7.5…)
- Pansement compressif en emballage étanche modèle US army
- Bande Velpeau
- Serviette périodique (peut servir à faire des pansements compressifs en cas de forte hémorragie)
- Stéristrips 3 x 75 mm
- Lingette désinfectante, compresse alcoolisée, unidose bétadine
- Gel anti-bactérien (très bon allume-feu)
- Savon de Marseille, petit savon d'hôtel (action détergente mais non antispetique. Il existe des savons antiseptiques)
- Sérum Physiologique (sert aussi à reminéraliser une eau distillée ou de la neige et glace fondues)
- Médicaments de préférence orodispersibles : Coalgan, Merocel, Zyrtec, Smecta, Disprile, Lactéol, Paracetamol, Immosel, Aspirine, Ventoline, Cortisone, Ixprim, Iibuprofène, Arnica (prévoir un aide-mémoire avec les doses prescrites)
- Huiles Essentielles (Lavande, Arbre à thé, Menthe, Maleuca, Ciste ladanifère) (antiseptique)
- Patchs anti-douleurs aux plantes
- Adhésif anti-ampoules
- Pince à épiler
- Pince à tiques
- Protections auditives (peu servir d’allume-feu)
- Stick a lèvre
- Masque bouche à bouche rescue
Trois heures sans régulation thermique en climat extrême (feu, vêtements, abris, ombre, eau, etc.)
Il s'agit essentiellement de se protéger des éléments naturels (vent, froid, pluie), notamment dans une situation d'attente.
Pour se couvrir :
- Poncho, K-Way
- Bonnet, cagoule, plastron à col en laine (40% des échanges thermiques du corps avec l'environnement se font au niveau du cou et de la tête)
- Couverture de survie légère et/ou épaisse (réflexion du rayonnement IR et solaire, à utiliser avec une bougie chauffe-plat cf position de survie)
- tarp
- Sac de survie Blizzard pack, Bivi BCB orange
- Sacs poubelles grand format (renforcé jardin, 100 L) (peut servir de sac de couchage de fortune une fois rempli de feuilles, de poncho, d'oreiller…)
- Gants (jetables en latex, en cuir fin, en cuir épais de chantier), mitaines
- Chaufferettes
--> Pour faire du feu
- Fire-steel (Ferrocenium) (pour faire des étincelles très chaudes, ne pas oublier un grattoir)
- Briquet grand BIC, petit BIC, au butane, au magnésium, piézo, tempête (inefficace si mouillé ou si doigts engourdis)
- Allumettes + grattoir (collées dans le grattoir, à l'épreuve de l'eau, paraffinées, protégées…)
- Bloc magnésium (s'entraîner à faire des copeaux de magnésium)
- Bâtonnet allume feu BBQ au pétrole, étanchéifié par du scotch (peu écologique mais très efficace)
- Coton vaseliné (Œuf Manise, boite pellicule) (une bonne cuiller à soupe de vaseline pour une grosse noix de coton, le plastique peut brûler aussi. Attention, les nouveaux œufs Kinder ne s’ouvrent plus lorsqu’on les écrase avec le pied)
- Lingettes dissolvant ongles (les vapeurs de solvant brûlent très bien)
- Bois gras (morceau de pin mort saturé de résine, sentant la térébenthine, présent au cœur des vieilles souches de pin)
- Amadous naturels (écorce de bouleau, champignon amadouvier, coton carbonisé…)
- Papier journal
- Réchaud pliable avec pastilles Amichauf
- Bougie chauffe plat (maintenir une flamme, s'éclairer, paraffiner un combustible pour mieux l'enflammer, se réchauffer sous un poncho)
- Bougie de survie à combustion lente
- Essence à briquet
- Bougies anniversaire « magiques » (se rallument toutes seules en cas de vent)
Trois jours sans eau (trouver, stocker, purifier l'eau)
- Gourde (préférer un goulot large style Nalgène)
- Poche à eau (attention à l'entretien)
- Serviette compressée (récupérer la rosée sur les végétaux, se couvrir la tête et le cou)
- Préservatif (peut contenir beaucoup d'eau mais peu pratique à remplir ; s'entraîner avant au moins un fois ! On peut le placer dans une chaussette pour le protéger une fois plein)
- Gaze (ce filtre sert évidemment aussi en cas de blessure)
- Morceau de bas nylon (filtre)
- Bandana prélavé, bout de tissu, Mouchoir en tissu (filtre, récupération de la rosée sur les végétaux, mais aussi pansement compressif)
- Bout de tube plastique transparent (vases communiquants, porte filtre)
- Filtres à café, papier filtre
- Tampon périodique (filtre, peut être maintenu dans le goulot d’une bouteille en plastique retournée)
- Pastilles de stérilisation bactérienne de l'eau (Micropur Forte ou classique, ne fonctionne correctement que sur une eau limpide donc filtrée. Attention, ne détruit pas les virus)
- Oxygène anaérobique
Trois semaines sans manger (est-ce vraiment une priorité ?)
- Sel (dans un tube homéopathie, le plus important pour reminéraliser l’eau)
- Fruits secs, Chocolat, Sucre, Barres de céréales (énergie)
- Café, Thé (donner du gout à l’eau chaude)
- Bouillon cube Maggi ou Kub dans œuf Kinder, boite à rustine
- Riz (petite pochette ou boîte pellicule)
- Soupe miso en sachet métallisé donc étanche
- Tablette de chewing-gum
- Polenta précuite
De quoi lier, coller, assembler
- Colle super-glue (peut recoler une plaie)
- Colle Araldite
- Scotch ou sparadrap tissé/toilé, orange
- Duct tape large, étroit → l'adhésif toilé qui se déchire sur le côté et qui colle très fort partout [1]
- Ipafix
- Scotch électrique
- Élastiques
- Chambre à air (Bon combustible)
- Paracorde → [2]
- cordelette nylon
- cordonnet de couture
- fil de fer, de laiton
- fil dentaire
- fil de pêche
- fil de couture
- fil de chanvre
- ficelle sisal (bon allume-feu)
- Cordelette d'alpinisme diamètre 3 normée
- Cordeau de maçon
- Colliers de serrage plastique (serflex, circlips))
- Cordelette coton
De quoi bricoler
- Aiguilles à coudre (fortes, stériles…)
- Kit de couture
- Épingle à nourrice (simple, de sûreté…)
- Kit de pêche (hameçons assortis, Plombs de ligne assortis, Émerillons assortis)
- Onglier
- Pince multifonction (multitool)
- Pierre a aiguiser japonaise, pierre diamantée double face
- Papier de verre 320, toile émeri
- Mousqueton (mini, avec virole…)
- Cuillère inox
- Trombones
De quoi couper
- Doukdouk
- Opinel "classique", "carbone", "inox post-2003"
- Mora 711 ou son équivalent inox
- Couteau Spyderco "Ladybug", "Native", "Delica", "Progrip"
- Couteau suisse : SAK "Mini porte-clés", "Spartan", "Classique", "hunstman", "Pickniker"
- Multitool Leatherman "Supertool", "Micra", "Wave", "Juice Pro", "Charge Ti", "Blast", "PST 200", "Sideclip",
- Autres multitools
- Lame de scalpel (pour les plus MUL d’entre nous)
- Lame de cutter sécable de 10 cm
- Lame de rasoir enveloppée
- Benchmade Griptilian
- Griffe F.Perrin, rescue
- Street Bowie Spyderco/Perrin
- Petit fixe T.Lopes
- Balisong
- Buck 560 ti
- CRKT M1 lightfoot
- Ourdoor Edge Impulse black serrated
- Brusletto Balder
- KJ Erikssonn #1
- FPCorBowie
- Cold steel SRK
- Taberneck
- BK11
- Kershaw N. Geographic
- Scie pliante fiskars
- Scie chaîne (genre chaîne de tronçonneuse avec poignées)
- Scie fil (efficacité très limitée)
- Bout de scie à métaux
De quoi éclairer
- Lampe Photon "Freedom", "Micro Light II"
- Lampe Fenix "L1T", "L1D", "L2D"
- Lampe Inova "T1", "T3"
- Lampe Petzl "Zipkina", "e+Lite", "Zipka"
- Lampe D4 "Géonaute"
- Lampe Luxeon 3 watts 1 pile
- Lampe Maglite "Mini", "Micro"
- Lampe Peli 2AAA
- Lampe Ledlenser V2
- Lampe LED à secouer
- Lampe 3 LED fonctionnant sur une pile AAA Lithium
- Lampe Strob (VIP)
- Piles de rechange pour sa lampe
De quoi contenir
- Quart, Mug titane (l’aluminium est léger mais on se brûle les lêvres, l’inox est bien mais lourd, le titane est le top)
- Ziploc (Les modèles avec zip glissière ne sont pas étanches)
- Récipient en aluminium plié de 500 ml de contenance
- Papier aluminium (Alu-chef" Albal, Alu papi Brossard, à modeler pour faire un récipient)
De quoi signaler sa présence
- Miroir de signalisation, Starflash
- Bandes réfléchissantes (Reflexite)
- Sifflet survie cylindrique, ACME, Storm…
- Mini guide de signaux de détresse
- Une lampe pour les signaux lumineux
- Un CD
- Couverture de survie (entière, en bandelette, en oriflamme etc)
- Duct tape (orange ou métallique),
- Fusée de détresses
- Radio
- Feux, fumée,
- Vêtement de couleurs (veste, bandana etc)
- Signes divers comme un triangle avec du bois, des cailloux etc
- Téléphone portable,
- ARVA
- Tout ce qui peut émettre ou réfléchir une onde perceptible par un de nos organes sensoriels (vue, ouïe, odorat aussi)
Autres
- Mini thermomètre
- Boussole (Mini Silva…)
- Montre boussole-altimètre (à recharge solaire)
- Montre gousset a aiguilles → permet de s'orienter
- Aide-mémoire listing de survie
- Crayons (mini IKEA, stylo rouge, stylo bleu, gros marqueur, indélébiles
- Papier (petit carnet 10*15 renforce au tape, fiches cartonnées, feuilles…
- Mini post-it jaune fluo
- Clef USB (avec scan des documents d'identité, dossier médical scanné...)
- Carte de groupe sanguin + carte d'identité
- Argent liquide
- Carte bancaire de rechange
- Numéros d'urgence
- Calculatrice
- Mètre à ruban
- Porte jeton de caddie avec 1 euro
- Timbres postaux
- Tickets de métro
- Bouton de chemise
- une monoculaire 7x18
- casse-tête (pour passer le temps)
- une paire de lunettes de rechange (surtout si l’on est handicapé sans ses lunettes)
- Voiture (cordes, huile moteur, liquide de refroidissement, eau, ampoules, fusibles + manuel, chiffon, câbles de démarrage, pied de biche, fil électrique, duct tape, cale en bois, fil de fer, gilet fluo, scotch d'emballage)
- Lien internet : http://wiki.davidmanise.com/
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