mercredi 3 juillet 2013

Bulle de vie

Bulle de vie

 

Inondations dans le sud de la France.

Chaque année, une multitude d'événements et de tensions, plus ou moins sévères et catastrophiques, vient perturber la normalité de millions d'individus aux quatre coins du monde.
Pour la plupart d'entre nous, jetées aux réalités quotidiennes et occupés a gérer nos bulles de vies capricieuses, ces perturbations ne sont souvent qu'une information passagère au 20h, ou une collision statistique froide et lointaine sans lien direct avec notre environnement immédiat…le moi.
Durant un événement, les citoyens sont toujours aux premières lignes..."moi", devient "nous".
La misère, le désespoir et la perte, autrefois matières inhérentes et nourricières de nos motivations évolutives, de nos priorités claniques et collectives, autrefois l'argile brulant de nos fours a penser, semblent avoir perdu leur impact sur nos considérations de vie et la nature même de nos cellules familiales.
Rue marchande de Calgary sous les eaux.
Inondations, évacuations, contaminations, pollutions ou encore ruptures de nos chaines d'alimentation en eau, en nourriture, en énergie ou en consommables…la fragilité de notre monde moderne, sans cesse complexifié, modernisé et actualisé, ne semble pas, dans l'ensemble, impliquer une remise en question individuelle, pour passer d'un rôle largement passif de spectateur-victime, a un rôle plus percutant d'acteur de notre propre bien être.
75 000 personnes évacuées durant les inondations de Calgary.

Toutes ces tensions, ces crises, ces ruptures de normalités et ces urgences, devraient pourtant nous confronter a notre propre vulnérabilité, a notre propre dépendance…et déclencher en nous une intention primaire, cohérente, et surtout pragmatique, de réorganiser la portée de nos rôles et de nos responsabilités face a une problématique quelconque.
Une conséquence immédiate et systématique d'une rupture de la normalité sur nos systèmes de support: les rayons vides.
Cette démarche de responsabilisation citoyenne, souvent perçue comme une instabilité émotionnelle, une paranoïa compulsive ou un extrémisme forcené, exprime pourtant une volonté saine de prévenir et de minimiser les conséquences d'une rupture de la normalité, en se donnant les moyens de faire face aux réalités de notre environnement et protéger ce que nous avons de plus chère au monde: notre famille.
La bonne nouvelle, est que de plus en plus de gouvernements se penchent aujourd'hui sur cette notion de responsabilisation citoyenne pour réduire l'impact d'événements perturbateurs, comme toutes ces tensions et ces "scénarios vert" venant chaque année tester la vitalité de la réponse étatique face a la fragilité d'un système toujours plus dense et complexe.
La police et les équipes de secours sont souvent elles mêmes victimes de la problématique, et peuvent ne pas être capables de venir a notre secours.
Ces derniers mois pluvieux, et en dépit de moyens technologiques sans précédant, combien de familles auront été forcées d'évacuer leurs domiciles, combien de familles éclatées, désorientées, combien de familles sans eau courante, sans chauffage, sans électricité, sans communication, combien de familles plongées dans la misère, le désespoir et la perte ?
 
 
lien internet : http://lesurvivaliste.blogspot.fr/

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Galette de sarrasin sans électricité avec pesto d'ortie et noix

  https://www.youtube.com/watch?v=-siM1AVqB2g