mardi 6 mai 2014

SOUS VÊTEMENT THERMIQUE : SYNTHÉTIQUE OU LAINE MÉRINOS ?

SOUS VÊTEMENT THERMIQUE : SYNTHÉTIQUE OU LAINE MÉRINOS ?

Ah, les premières couches… Un moment aussi poignant que crado de votre jeunesse, quand pour la première fois, vous avez ressenti ce talc sur votre royal fessier… Aujourd’hui, ce que vous appelez « première couche » c’est votre sous-vêtement thermique respirant pour l’hiver, conçus pour vous faire retrouver cette sensation de chaleur et de douceur. L’idée est de vous garder au chaud et au sec. Généralement conçus comme des ensembles haut + collant, il existe différentes sortes de sous-vêtements technique (dites première couche), utilisant diverses technologies, pour une multitude d’usages, de la randonnée pépère à la sortie de ski intense. Voici un petit guide de la première couche et du sous vêtement technique thermique garanti sans blague scato !



Première couche, à quoi ça sert ?



Une première couche sert à évacuer la transpiration tout en vous garder au chaud dans le cadre d’un sous-vêtement thermique. Pour être bien efficace, elle doit être moulante (sans trop serrer bien sur) pour transporter au mieux votre sueur vers l’extérieur tout en vous renvoyant votre chaleur. Dans l’idéal une première couche ça ne sent pas mauvais, ça tient bien chaud et ça reste sec, puisque comme vous le savez, c’est quand on est mouillé qu’on a vraiment froid. Pour arriver à ce résultat, plusieurs technologies sont employées par les fabricants.

Sous vêtement thermique en laine merinos ou en synthétique?

Ce sont les deux possibilités, qui divisent les premières couches en deux grandes familles. D’un côté le synthétique avec sa ribambelle de polyamide, polyester, élasthanne ou encore polypropylène. De l’autre, la laine, la noble Mérinos. Petit retour sur les avantages et les inconvénients de chaque matière.
Sous vêtement technique en laine



Attention, quand on parle de sous vêtement technique en laine, on est bien loin du gros machin que vous a tricoté votre grand-mère et qui vous gratte jusqu’à l’os. On parle Mérinos, une laine venue de l’autre bout du monde, de races de moutons élevés en Nouvelle-Zélande principalement. Trois fois plus fine que la laine traditionnelle, elle possède un nombre considérable d’avantages… et quelques inconvénients !

Les avantages de la laine :

Elle ne gratte pas ! Vous pensiez que la laine était forcément synonyme de souffrance, pas avec le Mérinos.
Chaleur : Elle possède un avantage sur le synthétique, elle ne vous fera pas transpirer s’il fait bon ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle emprisonne de l’air dans sa structure interne, là où le synthétique ne peut en emprisonner que dans les interstices entre les fibres. Résultat, une première couche en Mérinos pourra vous garder au chaud par temps très froid mais pourra également vous protéger s’il fait bon. Elle s’adaptera donc bien mieux que certaines couches synthétiques qui deviennent un calvaire si finalement le soleil pointe le bout de son nez. 

Les odeurs : Là aussi la laine Mérinos impressionne. C’est simple, elle ne sent presque pas ! De quoi foutre les boules aux développeurs de technologies super compliquées côté synthétique, qui n’ont toujours pas réussi à faire aussi bien que cette bonne vieille Dame Nature.
Poids : Non seulement elle respire mieux, mais en plus elle est plus légère que les fibres synthétiques. Vraiment au top ce cheveu de mouton.

Les inconvénients de la laine :

Et oui, il en fallait bien un, voire même deux.
Son prix : Forcément, élever un mouton coûte cher. N’imaginez donc pas vous acheter des pelotes de mérinos pour tricoter des moufles multicolores. La laine de mérinos est très chère, on reste sur un produit de luxe. 

L’usure : On ne peut pas tout avoir, les fibres de mérinos sont moins résistantes que les fibres synthétiques. Normal puisqu’elles sont plus fines. Dommage quand on connaît leur prix. Notre conseil, c’est de ne pas utiliser votre première couche mérinos pour un oui ou pour un non, mais de la réserver pour les fois où vous en avez vraiment besoin. Un peu comme votre BMW qui dort dans le garage tandis que vous allez à Franprix en Twingo (ouais, en gros hein). 

Le grammage :

Un mot sur le grammage de votre première couche en mérinos. Comme un duvet, tout simplement, on exprime l’épaisseur de laine employée en g/m², de 150 à 250 g/m²
En dessous de 150 g/m², on est sur des produits réservés aux activités très intenses par temps moyennement froid. L’apport de chaleur sera faible.
Entre 200 et 250 g/m², on aura un apport important de chaleur, pour des activités moyennement intenses par temps froid.
Au dessus de 250 g/m², l’apport de chaleur sera très important. A réserver à des activités peu intenses par temps très froid.

Sous vêtement technique en synthétique



Ce qu’il y a de bien quand on écrit un article sur le synthétique, c’est qu’on ne sait pas vraiment pas où commencer tant il existe de matières et de technologies différentes. Généralement, vos premières couches synthétiques utilisent du polyester, polyamide, élasthanne ou encore du polypropylène. C’est déjà bien de le dire..

Avantages du synthétique

On peut jouer avec les fibres et leurs propriétés et en faisant des mélanges, obtenir des produits chauds et résistants. Prenez par exemple l’élasthanne, il peut être étiré jusqu’à 600% ! Pratique pour fabriquer un vêtement bien moulant. 

Le polyamide et le polyester ont eux la particularité d’être très résistants tout en gardant plutôt bien la chaleur. Mélangeant donc polyester et un peu d’élasthanne, les fabricants arrivent à avoir des vêtements moulants, étirables et chauds.
Le séchage : autant la fibre de mérinos respire mieux, autant une fois que vous avez réussi à mouiller votre couche (on ne pouvait pas ne pas la faire), vous préférerez avoir du synthétique sur le dos. Les différentes fibres synthétiques ont en commun une vitesse de séchage hallucinante.
Inconvénients du synthétique

Le gros inconvénient du synthétique, c’est qu’il s’adapte moins facilement à vous que le mérinos. S’il ne fait pas assez froid pour utiliser votre première couche synthétique, vous risquez de prendre une énorme suée, de transpirer et de puer. Oui, c’est le second défaut du synthétique, il ne se comporte pas super bien avec lesodeurs, même si un gros travail de développement a été fait, avec l’arrivée de technologies ciblant spécialement ces odeurs.
Quelques technologies du synthétique
Powerdry de Polartec: Pour vous garder au sec quand vous suez, elle améliore l’évacuation de la sueur vers l’extérieur du vêtement, qui sèche rapidement.
Breath thermo de Mizuno : Censée rendre le vêtement synthétique trois fois plus chaud que la laine, en créant de la chaleur à partir de votre humidité.
Pour les odeurs : On a chez Marmot la technologie Cocona qui emprisonne les odeurs, ou encore le fameux traitement aux ions argent, par exemple chez Patagonia. Ça apporte franchement du mieux, mais vous ne sentez quand même pas la rose, faut pas rêver.
On peut également citer la technologie Omni Heat de Columbia, qui utilise une matière proche de celle des couvertures de survie pour vous renvoyer votre chaleur.

Les mélanges laine / synthétique

On en voit de plus en plus et ils compilent les avantages des différentes matières, l’apport principal des fibres synthétiques à la laine étant une résistance accrue et une élasticité appréciable dans le cadre d’unepremière couche. C’est par exemple le choix qu’a fait Helly Hansen, qui tisse sa gamme Lifa en synthétique à l’intérieur et mérinos à l’extérieur.

Comment choisir maintenant :

Nous avons testés pour vous 5 premières couches thermiques soit en laine soit en synthietique.

Cliquez pour lire notre comparatif de 5 sous-vêtements thermiques.Share on email


lien internet : Premiere-couche-sous-vetement-technique

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